Du 4 Mai 2018 au 5 Mai 2018

Puno, et les îles Uros & Taquile

33,5km
128,4m
139,5m

Nous avons 35 kilomètres à faire ce vendredi pour rejoindre Puno. Une petite matinée s'annonce. Nous longeons la baie de Puno. Nous arrivons tôt, vers 10h30 du matin. Nous avons normalement un warmshower.

En fait, il s'agit plus d'un bon plan hôtel que d'un warmshower. Dans l'arrière cour d'un hôtel, une petite pièce miteuse est mise à disposition des "campeurs" gratuitement. Il faut ensuite payer 5 soles la douche (environ 1,20 euros). Nous prenons deux nuits de ce bon plan, et partons à la recherche d'une excursion pour visiter quelques îles du Lac Titicaca. Après une petite négociation (nous devenons de plus en plus forts à ce jeu), nous prenons en fait une excursion pour le lendemain à notre hôtel pour visiter les îles Uros, et l'île de Taquile, le samedi.

Le samedi, nous nous levons assez tôt, le taxi nous prend à 7h00 pour nous emmener au port. Très rapidement, nous arrivons sur les îles d'Uros. Il s'agit d'îles flottantes, faites en roseaux. Nous avons le droit à une explication de la construction de ces îles, et c'est intéressant. Le côté très touristique est par contre assez pesant. les femmes qui nous font visiter sont blasées, et le guide les oblige à faire certains gestes tout sauf naturels, comme nous montrer leurs habits, ou chanter. Bref, un petit malaise s'installe, et malgré la surprise de ces îles, nous sommes contents de nous diriger vers Taquile.

Après deux heures de bateau, nous y arrivons. Elle est très belle avec ses terrasses. Pour monter tout en haut de l'île, le guide propose une espèce de "débouche-nez" pour supporter mieux l'altitude et le manque d'oxygène. Devenus un peu fiers sur ce sujet, nous sommes les seuls du bateau a ne pas en vouloir. Mais rien de grave, nous sommes les premiers en haut. Avec nos plus de deux mois en altitude, nous sentons beaucup moins les effets, mais il faut reconnaître que le souffle nous a manqué, alors que nous quand nous pédalons à 4000m, nous n'avons plus aucun soucis. La prise de hauteur rend l'île encore plus jolie. Il fait beau, cela n'enlève rien au charme de ses petites maisons, de ses chemins tous beaux tous neufs. Nous mangeons une bonne truite, avant de reprendre le bateau. Le temps se gâte et quand nous arrivons à Puno, il pleut et il fait nuit.